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 [Solo] Les aventures de Drake a Valm, de l'arrivée jusqu'au retour en Ylisse !

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Drake Pendragon

Drake Pendragon


* Messages : 13
* Arrivé sur le fo le : 28/04/2014

[Solo] Les aventures de Drake a Valm, de l'arrivée jusqu'au retour en Ylisse ! Empty
MessageSujet: [Solo] Les aventures de Drake a Valm, de l'arrivée jusqu'au retour en Ylisse !   [Solo] Les aventures de Drake a Valm, de l'arrivée jusqu'au retour en Ylisse ! Icon_minitimeSam 17 Mai - 12:00

Bientôt cinq ans s'étaient écoulés après le combat fatidique ayant scellé le sort de ce monde. Trois ans que j'avais déposé les armes, trois ans de paix et de sérénité au sein du royaume. Il était tard le soir. Et, comme j'allais pas tarder à le mettre au lit, mon fils, Iñigo, voulait que je lui raconte une histoire. J'avais accepté, car c'était pour moi, la meilleur façon d'endormir les enfants, a mon goût. Une fois dans la chambre, je le mis dans son lit et il commença a me poser une question.

- Papa, une histoire !

- Très bien, filston. Je vais te raconter une histoire, mais cette fois pas inventée de toutes pièces... Je vais te raconter mon passé !

Puis, voyant qu'il était tout content à l'idée de mon histoire, je me mis à la raconter. Non, ce n'était pas ma vie à Ylisstol pendant mon enfance que j'allais lui raconter, non, mais c'était plutôt ma vie sur le continent de Valm, ou il eût lieu une guerre impitoyable il y a quatre ans, une guerre ou plein de choses s'étaient passées d'ailleurs... Enfin bref, trêve de bavardages, il était temps de débuter.

- Et bien, comme tu le sais filston, depuis ma naissance, je vivais à Ylisstol, ou j'ai rencontré Chrom, Lissa et une petite partie des gens qui sont mes amis aujourd'hui. Mais, ce que tu ne sais pas, c'est que j'ai du partir pour Valm.

Je lui racontais mon départ en bateau. Je me rappellerais toujours de la route vers Port-Ferox. Pendant les quelques jours de trajet, j'étais malheureux, plongé dans une grande tristesse. C'est vrai, quoi de plus douloureux d'être séparé de ses amis par la volonté invincible et inébranlable du destin ? En fait, j'étais parti car mon père voulait aller à Valm pour aller dans la milice parce que il était comment dire... Il aimait la guerre et il voulait se battre et zigouiller des gens, et il avait entraîné ma mère avec lui, et j'étais obligé de venir car sinon, Dieu sait ce qu'ils m'auraient fait pour me forcer à venir. Bref, toujours est-il que dans la charrue qui nous transportait, je broyait du noir dans mon coin, tout tristounet. Quand la nuit tomba, la charrue s'arrêta, et mes parents, ainsi que quelques autres personnes qui voulaient partir au loin des tracas et de l'agitation régnant en Ylisstol.

Puis, alors que tout le monde était descendu, je descendis quelques minutes après a mon tour, essuyant mes yeux larmoyants, aux pensées que j'allait être seul, sans personne.

- Mais, papa, y'avait pas maman avec toi encore ?

- Euh... Non, je ne la connaissais pas encore, j'étais bien trop jeune !

- Comment tu as connu maman ? Racontes papa ! Je veux savoir !

- Et bien... Euh... Ça fera le sujet d'une autre histoire d'accord ?

Et bien, heureusement que la pénombre ambiante dans la pièce avait dissimulé les rougeurs de gêne que j'avais. Toujours est-il qu'après que mon fils ait hoché la tête positivement, je repris mon récit. Maintenant, je lui parlais de Port-Ferox. C'était une assez grande ville, située aux côtes du continent, dans laquelle on pouvait voir d'imposants bateaux aller ou venir de quelque lieu inconnu. Enfin, y'avait aussi des barques de pêcheurs et autres objets flottants mais cela n'avait pas attiré mon attention. Toujours est-il que j'étais encore réticent sur le fait de partir, et que ma mère m'avait attrapé la main pour pas me perdre.

- Lâches moi maman, je suis grand maintenant !

- Non mon chéri, je te connais très bien, tu vas profiter de l'occasion pour partir ! Et puis, ça nous fera passer du temps ensemble, temps que tu a perdus avec tes "amis" de la noblesse...

- Hé ! C'est mes amis ! Vous avez pas le droit de m'enlever d'eux comme ça !

Puis, alors que je m'énervais, mon père s'approcha de moi avant de me mettre une gifle. Ça m'avait fait mal et je me tenais la joue, preuve que j'étais vraiment faible à l'époque. Enfin bon, toujours est-il qu'après, il s'était mis à m'engueuler, me disant que les nobles étaient pourris gâtés et que de toute façon, ils allaient me trahir un jour.

- Mais, Chrom il est pas comme ça ?

- Bien sur que non, Chrom est un ami irremplaçable, mon père avait tort sur toute la ligne !

Bref, toujours est-il que quelques minutes plus tard, nous nous mîmes à aller au bateau, pour embarquer dedans. Il était grand, mais bizarrement peu rempli pour sa taille. Bah, en tout cas, il n'y eut rien de très intéressant que je pouvais raconter sur le trajet, a part que la nourriture était assez bonne et que je dormais peu, en raison de ma peur de Valm et de mon énervement contre mon père, toujours à cause de sa baffe. Mine de rien, il y était pas allé de main morte !

Bref, une fois arrivés a un port à l'est du continent de Valm, nous prenions nos bagages et mes parents achetèrent des chevaux pour prendre la route. Et bizarrement, ce port Valmien ne ressemblait pas en tout point a Port-Ferox. Déjà, il était plus grand, mais moins de bateaux arrivaient et partaient d'ici. De plus, la population était... Différente de celle de tous les lieux que j'avais connu. En effet, les Valmiens étaient plus grands... Mais bon, au final, je n'étais pas resté longtemps dans cette ville.

- Maman, on va où ? On est loin ? Je suis fatigué, je veux dormir...

- Nous en avons pour quelques jours de route. Et puis, si tu es fatigué, il faut plus dormir ! Je demanderais à ton père si nous pouvons dormir plus tôt ce soir...

- Il est hors de question que nous dormons tôt. Je veux arriver à destination le plus tôt possible, un point c'est tout.

Puis, alors que j'allais continuer mon récit, mon fils me coupa encore la parole pour me demander quelque chose.

- Mais, il était méchant ton père ! J'ai de la chance d'avoir un gentil père... Et une gentille mère aussi !

- Héhé, c'est vrai que tu as de bons parents filston... Mais saches que ton grand père n'était pas mauvais. Il était juste... Guerrier, mais au final, il avait bon fond

- Pourquoi ?

- Tu le sauras plus tard Iñigo, sauf si tu dors avant... Auquel cas j'irais rejoindre Olivia au lit, elle était fatiguée ce soir !

- Vous allez faire des bébés ?

Puis, grand blanc. J'étais sérieusement gêné, je trouvais pas quoi répondre... C'était un peu la spécialité de mon fils de dire des trucs gênants ! Mais bon, après quelques secondes, je me mis à lui répondre.

-... Non, on doit déjà t'élever et tout le blabla. Et non, je ne te dirais pas  comment on fait des bébés, tu le sauras plus tard.

Toujours est-il que je n'avais toujours pas continué mon récit. Après quelques jours à cheval et beaucoup, mais alors beaucoup de plaintes de ma part sur le fait de la longueur du trajet et quelques baffes prises à cet effet, nous arrivâmes enfin dans la ville ou nous étions censés aller, et apparemment mon père y avait déjà acheté une maison au préalable, dans sa jeunesse surement car a ma connaissance, il n'y a aucun moyen de paiement à distance par quelconque système saugrenu et inimaginable. Et... Cela n'avait rien, mais vraiment rien à voir avec Ylisstol. Pour donner une idée à mon fils, j'avais comparé la maison et la caserne des veilleurs ou je l'avais déjà emmené plusieurs fois, pour lui donner une idée de la population. D'ailleurs, pour savoir qui lui a mis l'idée des bébés dans la tête... J'avais une petite idée de qui avait pu le faire.

Donc, je disais. Comparé à Ylisstol, l'endroit était peu peuplé et calme. Certes, j'étais assez ennuyé par le calme mais il était un peu... Reposant. Après quelques jours d'adaptation et de repos surtout... Oh oui ce repos avait fait l'effet d'une léthargie bénéfique pour moi, je me sentais bien, malgré le fait de ma tristesse latente. Et, deux soirs par semaine, j'envoyais des lettres à Chrom et compagnie, et a peu près à la même fréquence, j'en recevais.

- Mais papa, tu lui ressembles beaucoup à Chrom !

- C'est le destin qui a voulu ça, c'est pourquoi nous sommes si bons amis... Même si je ne crois pas a toutes ces balivernes de destin et de choses prédestinées !

- Je vais m'endormir moi... Tu pourras me raconter la suite demain ?

- Naturellement, même si je ne savais pas que ça allait autant t'intéresser ! Allez, à demain, dors bien !

- Toi aussi papa ! Et fais pas de bêtises avec maman !

Et cette phrase m'avait encore troublé... Après un petit sermon sur le fait de ne pas parler de choses comme ça, fallait que j'aille sermonner une autre personne demain à la caserne ou autre part...

*Gaius, si je te trouve...*

Bref, j'allais dormir. Le lendemain soir, alors que Iñigo allait au lit et que ma femme m'avait proposer de s'en charger, je l'avais invitée à aller se reposer, car ces derniers jours elle s'était surmenée et que j'avais un peu envie de jouer mon rôle de père. Après lui avoir souhaité une bonne nuit, il était l'heure d'aller continuer la suite de mon récit, que je lisais dans mon journal d'enfance... Je l'avais même appelé "Les fabuleuses et rocambolesques aventures de Drake à Valm !". Ce nom me faisait sourire à chaque fois que je le lisais. Ça me rappelais tant de bons mais aussi de mauvais souvenirs, que j'étais en train de partager avec mon fils. Tout de même, je me demande comment il faisait pour comprendre et ne pas s'endormir avec tout ce que je disais ! Enfin bon, il fallait que je continue mon récit, comme je l'avais promis hier.

Quelques temps après tout les événements passés, j'avais été intégré a une école militaire, ou on apprenait le maniement de l'épée, des tomes, de l'arc, de la lance, de la hache et d'autres armes que je ne connaissais pas à l'époque. Et ceux qui étaient en formation supérieure apprenaient même a chevaucher et pour les volontaires, a monter des pégases ! Pour dire à quel point ce lieu était complet. Mais, pour un petit gringalet de dix ans qui ne faisait pas de mal à une mouche à l'époque, aller dans un lieu comme ça était plutôt effrayant et comment dire... Peu adapté ?

Je me rappelle étonnement bien de mon premier jour. Quand on me présentait à mes nouveaux camarades, j'étais assez... Nerveux, apeuré et réservé, ce qui m'avait valu quelques moqueries. Ce n'était pas facile tous les jours mais bon, c'était le bon vieux temps et c'était des souvenirs à ne pas oublier...

- Je ne t'imaginais pas aussi... Timide que ça dans ton enfance... Chéri !

J'avais parfaitement reconnu cette voix, et les hésitations dans la phrase aussi. J'étais assez surpris de voir que Olivia écoutait elle aussi mon récit, alors qu'il y a a peine dix minutes elle était allée au lit ! Alors, je l'invitais a s'asseoir à côté de moi.

- Et bien, je croyais que tu étais allée  dormir !

- Je ne vous dérange pas au moins ?

- Mais non... Tu sais bien que jamais tu ne me dérangerais, tu es bien trop importante à mes yeux pour ça...

Les mots que j'avais dit à ma femme l'avait fait rougir, puis elle s'était assise contre moi. Pendant ce temps, Iñigo s'impatientait mais était content de voir sa mère. Donc, il était temps que je continue ce que j'avais à dire ! Donc... Les premiers jours, l'enseignant m'avait demandé quelle catégorie d'arme je voulais manier, et voulant suivre le modèle paternel, je voulais savoir comment manier une épée. Et avec ma faible force de l'époque, et bien c'était pas gagné. Je me rappelle que quand mes camarades me demandaient pourquoi j'avais choisi l'épée, je leur répondais:

- Je veux devenir un guerrier aussi fort que mon père !

Et puis, a part quelques une dont le but était similaire, les autres s'amusaient à me railler mais je prenais ça bien, et des fois moins bien, ça dépendait du niveau de raillerie.

- Mais, comment ils s'appelaient tes parents papa ?

- Ah, j'avais oublié de te le dire... Mon père s'appelait Erik et ma mère Maria !

Bref, je n'allais pas raconter les jours passés à l'école un a un, ça allait être trop long, et inintéressant. Mais, il faut savoir que j'étais toujours le dernier de la classe, celui qui se faisait avoir et tout... Lassé de tout ça, j'avais décidé de piquer une épée en bronze à mon père, pour aller m'entraîner en cachette, dans le bois qu'il y avait pas loin de ma maison. Et grâce à ça, j'arrivais à progresser mais je n'étais toujours pas le meilleur, mais bon au final, tant que je n'étais plus faible, et bien ça ne m'importait peu. Mais, un jour ou j'allais pratiquer un de mes entraînements en cachette, je me fis attaquer par trois bandits, sans savoir ce qu'ils me voulaient.

- Hé gamin, viens par là, on va te kidnapper pour que ton père paie une rançon pour qu'on en ait plein les poches !

- Euh... Ces bandits étaient un peu... Bêtes pour tout dire comme ça, non ?

- Ah ben ça... C'est sur qu'ils étaient atteints d'une grande bêtise, mais bon, pas autant que ces fanatiques de Grima qui voulaient te tuer... Je me rappelle que ça m'avait mis dans une fureur noire !

- Oui...

Mais, alors que j'allais continuer mon récit, je n'avais remarqué que notre fils dormait. Et bien, ça avait du l'intéresser je présume, car il dormait avec un sourire aux lèvres. Mais bon, en même temps, c'était rare de le voir triste ou quoi, preuve que tout devait bien se passer. Puis, ayant décidé d'arrêter mon récit, j'allais au lit, suivi de ma femme. Après quelques baisers, j'étais allé rejoindre les bras de Morphée, plongé dans un long et profond sommeil.

Le lendemain soir, nous étions tous les trois dans la chambre, mon fils, ma moitié et moi-même, pour continuer le récit de mon enfance, dans mon journal au nom assez... Enfantin. Si je m'en souviens bien, nous en étions à l'altercation avec les bandits. Donc, ces bandits, assez stupides, s'approchaient de moi, formant un triangle pour m'encercler. L'un fonça sur moi et j'eus réussi à l'esquiver, et pareil pour le second que j'avais senti venir de côté. Mais, le dernier par contre, arriva a m'asséner un coup de massue, et j'avais la tête qui tourne... Alors, une fois que je m'étais relevé, pour une raison inexplicable, mon arme se mit à briller intensément et à changer de matériau: plus légère, la lame de bronze s'était changée en lame d'acier, moins dense et tout.

- C'est ton don... La libération des armes... Non ?

- Papa, c'est quoi la libération des armes ?

- C'est exact chérie, c'était la première fois que j'avais utilisé ce don. Et pour te répondre mon fils... Et bien, c'est un don héréditaire qui permet de libérer la vraie force d'une arme pour l'utiliser à pleine puissance. Et, plus son utilisateur est enragé, plus la libération sera importante... Donc, si tu as de la chance, toi aussi tu l'auras, car mon père n'a jamais eu ce don !

- Ouah, la classe !

Après avoir souri et ébouriffé les cheveux de mon fils qui était content, j'allais continuer mon conte réel. M'éloignant d'Olivia et prenant un bâton, je racontais ce qu'il se passait, en agitant mon bâton tel une épée pour rendre le récit plus vivant. Racontant avec détail mes esquives et la façon dont je tranchais les massues ou que j'entaillais légèrement les bandits avec mon épée, j'étais de retour à mon enfance, à fond dedans. Puis, une fois le combat terminé, les bandits avaient fui, emportant le corps meurtri d'un des leurs qui avait dégusté de ma lame d'acier.

- Papa, pourquoi tu les as pas tués ? Ils t'ont fait du mal !

- Tu sais Iñigo... Ton père n'aime pas tuer les gens, a part pour protéger ceux qu'il aime

- Ta mère a raison, je n'aime pas tuer les gens, pour des raisons qui viendront plus tard dans le récit !

Bref, les bandits avaient fui comme les couards qu'ils étaient, et moi, fatigué, rentrais chez moi, en essayant de cacher mon épée mais trop tard, mon père m'avait repéré avec... Apeuré, je me préparais à me défendre mais il m'avait ébouriffé les cheveux, avec un grand sourire.

Je suis fier de toi mon fils ! Maintenant, tu es en train de devenir un vrai guerrier !

Et c'était une rare fois que je souriais à mon père, après tout il était fier de moi, et il avait décidé à prendre mon entraînement en mains, après les cours, pour que je devienne comme lui, un guerrier fier et puissant.

- Mais, au final, je ne suis pas devenu comme lui, je suis devenu comme je suis devenu !

- Et heureusement... Sinon, nous ne serions surement pas ici

Puis, après un léger sourire, j'eus continué mon récit. Au fil du temps, et avec les entraînements, j'étais devenu bien plus fort et j'avais crée mon style de combat personnel avec le style de mon père, le style de l'école valmienne ou j'étais et quelques techniques que j'avais crées en cachette. Puis, quelques temps plus tard, un tournoi fut organisé dans mon établissement. Cela faisait un peu plus de deux ans que j'étais à Valm et je m'y étais fait, continuant a envoyer des lettres à Chrom et à en recevoir. Et apparemment, il s'amusait bien avec sa sœur et les autres... Je me disais que j'aurais tant aimé être là ! Mais bon, j'étais à l'autre bout du monde...

Bref, c'était le jour fatidique, le jour ou on allait savoir qui était le plus fort. Nous étions une vingtaine dans la classe, et au premier tour j'étais tombé sur un de mes amis, qui n'avait pas trop envie de m'affronter et moi non plus... Heureusement que c'était des épées d'entraînement ! Après un bref dialogue, nous nous mîmes en place et le combat commença. Je n'avais eu aucun mal à le vaincre, esquivant ses coups facilement. Avec l'entraînement que j'avais eu, je me sentais surpuissant, pouvant tout faire... Puis, les tours s'enchaînèrent de même que les victoires et après avoir défait Arnold, le guerrier le plus fort de la classe sans trop de problèmes, j'avais été élu meilleur de la classe, gagnant aussi mon billet pour le tournoi inter-classes.

- Dis moi Iñigo, tu m'as l'air fatigué... Veux-tu que je continue demain ?

- Non, ça va !

- Iñigo, il se fait tard, et ton père et moi sommes aussi fatigués...

- Mais non pas du...

Puis, alors que j'allais finir ma phrase, je vis Olivia me faire un signe discret, pour que je fasse croire a notre fils que je suis fatigué. Alors, je mis ma main devant ma bouche et fit semblant de bailler, avant de me lever avec ma moitié.

- Je suis vraiment fatigué. Bonne nuit fiston, on continuera ça demain d'accord ?

- Quand vous aurez fait des bébés ?

Puis, gros blanc. J'étais tout rouge et ma femme, étant timide de nature, était devenue encore plus rouge que ce que j'avais l'habitude de voir, preuve qu'elle était encore plus gênée que moi. Puis, silencieusement, nous avançâmes dans la chambre.

La nuit suivante, nous étions réunis dans les mêmes conditions que précédemment. Il était maintenant l'heure de continuer la seconde partie du tournoi, qui s'était avérée bien plus ardue que avant, mais j'avais quand même arrivé à aller jusqu'à la finale. Pour information, c'était un tournoi ou les plus forts de chaque classe s'affrontaient, et mon adversaire était un excellent bretteur pour son âge. Et, lors du combat, alors que moi j'étais en difficulté, lui était assez aisé, même si on sentait qu'il était lui aussi légèrement en difficulté. Mais, je n'allais pas me laisser abattre, je n'étais pas arrivé aussi loin pour perdre !

- Et ça s'est passé comment ? Racontes !


https://www.youtube.com/watch?v=HVUm6F9LIsg&index=12&list=PLBFCFE0F4C0386F91 -Ecouter cette musique pour le combat qui va suivre-

Nous étions face à face, dans la salle de combat. Il me regardait, avec un regard froid, et moi je le regardais, avec mon air sérieux. Tous deux tenions nos épées d'entraînement dans la main. Puis, sans crier garde, je me mis a lui foncer dessus avant de lui asséner un coup d'épée, qu'il contra facilement. Puis, je commença a enchaîner les coups rapides, qu'il parait tous sans grandes difficultés. Puis, alors que je me reculais, il se mit à avancer sur moi, pour me donner un coup d'estoc, que j'évitais grâce à une esquive que j'avais apprise au cours de mes entraînements. Puis, alors que j'allais lui asséner un coup horizontal, mais il se baissa pour esquiver mon coup puis, avec une grande agilité, fit un bond en arrière pour éviter le retour du coup. Puis, nous nous fonçâmes dessus avant de nous donner des coups d'épée rapides. Certes, nous parions tous nos coups sans difficulté, mais je voyais clairement que mon adversaire avait l'ascendant sur moi, et les gens qui regardaient le combat aussi. Puis, il se recula, pour rester immobile pour me poser une question.

- Dis moi, tu es plutôt bon à l'épée, quel est ton nom ?

- Drake. Drake Pendragon, et toi ?

- Mon nom est... Mateus. Mateus Asgard. Tu mérites toute ma reconnaissance, je vais y aller a fond contre toi !

Puis, d'un coup, son style de combat se mit à changer. Il avait changé de posture de combat et ses attaques étaient tout de suite plus agressives et puissantes, à tel point qu'il m'avait vraiment mis en difficulté. Il enchaînait les coups avec une telle puissance et une telle rapidité... Puis, à un moment, j'allais m'en prendre un. Il me percuta le bras de plein fouet, et j'avais retenu un cri de douleur, grimaçant à la place. Puis, reculant et haletant, je me mis à sourire.

- Bon, je ne pensais pas utiliser ça maintenant mais bon... Je vais devoir le faire finalement !

- Hum ?

Puis, je me mis à fermer les yeux à me concentrer, et mon arme se mit à briller avant de se séparer en deux épées identiques en tout point. C'étaient les mêmes qu'avant mais elles étaient bien plus légères et maniables... Parfait. J'allais maintenant pouvoir lui montrer de quel bois je me chauffe ! Et les gens qui regardaient tiraient une de ces têtes... Et mon adversaire aussi était étonné !

- Une capacité plutôt intéressante... Allez, viens, bats-toi a fond contre moi, histoire qu'on détermine enfin qui de nous deux est le plus fort !

Puis, il se mit à me foncer dessus, de même que moi, et nous commençâmes à nous enchaîner de coups à pleine puissance. Puis, après quelques minutes courtes mais intenses de combat, mon adversaire finit par tomber... En même temps que moi. J'étais exténué, et lui de même. C'était donc une égalité parfaite finalement... C'était à présent terminé.

- Enlever la musique à partir d'ici-

- C'était un beau combat...

- Ouais... Et nous sommes arrivés à égalité. Je peux te considérer comme mon rival donc...

- Un jour, tu verras, je serais meilleur que toi !


- Non, ça sera moi !

Puis, la conversation continua quelques secondes, avant de nous faire féliciter et réprimander car nous avions mis la salle sans dessus dessous...

- Et bien chéri, je ne me doutais pas que tu étais si... Combatif quand tu étais plus jeune !

Puis, avec un léger sourire, je lui déposa un baiser sur le front avant d’ébouriffer les cheveux d'Iñigo, qui me regardait avec des grands yeux, sûrement étonné de mon caractère quand j'étais jeune. Enfin bon, je le comprenais, j'avais changé...

- Dis, pourquoi tu m'ébouriffes toujours les cheveux ?

- Juste une habitude que j'ai depuis longtemps, qui m'a été transmise par mon père

Puis, je tournais une page du livre, avant de continuer mon récit. Quelques années plus tard, j'avais été transféré de mon école à une unité d'apprentis de la milice, milice ou était mon père. Et comble du comble, dans cette unité, il y avait Mateus, mon rival avec qui j'arrivais toujours à égalité. Très vite, certains d'entre nous se firent une réputation parmi nous. Par exemple, y'en avait un qui était l'homme sans émotions en rapport avec le fait qu'il semblait n'avoir aucune émotion, Mateus était l’exécuteur, en raison de sa pitié inexistante envers les autres et moi j'étais le bretteur aux milles lames, en raison de mon don qui variait en fonction des armes... Et il y en avaient pleins d'autres !

Bref, mon fils me demandait ce que je faisais là-bas. Donc, je lui avais expliqué que l'on faisait des missions sur le terrain mais pas des trucs importants,  juste des missions ou il fallait tuer des bêtes. Et, malgré cela, j'étais assez réticent à tuer mais bon, ainsi va la vie, j'étais bien obligé de le faire... Bref, après deux ans, l'examen final était à passer, et j'avais 16 ans alors. Et dire que deux ans plus tard j'allais retourner à Ylisse... Enfin bref, l'examen final consistait donc à défaire en duel un des examinateur, qui était un membre de la milice. Et, j'étais tombé sur un type rudement fort, mais c'était pas mon père. Heureusement d'ailleurs... Bref, le type ne s'était même pas présenté. Il m'avait juste appelé par mon nom, avant de se présenter devant moi et de me dire qu'il était l'examinateur. Mateus me regardait toujours de son regard froid, quoi qu'une petite lueur s'était installée dans son regard, pour me souhaiter bonne chance. Lui ayant déjà passé son examen et étant devenu membre officiel.

https://www.youtube.com/watch?v=HVUm6F9LIsg&index=12&list=PLBFCFE0F4C0386F91 -Ecouter cette musique pour le combat qui va suivre-

Mon adversaire était en face de moi. Et, il portait une armure assez lourde et imposante, soit il était haut gradé, soit il portait cette lourde et épaisse cuirasse. Dès le début du combat, je n'avais pas hésité a prendre mes deux épées de fer pour aller attaquer mon ennemi, qui était muni d'un grand bouclier et d'une lance qui m'avait l'air plutôt lourde et en argent. Et, sous son heaume, on pouvait voir son regard, qui était limite à en glacer le sang, il essayait en fait de m'intimider. Mais, ayant compris son petit stratagème, je me mis à courir vers lui, en donnant de nombreux coups d'épée à son bouclier, qui se salissait légèrement mais qui n'avait pas pris de grands dommages. A vrai dire, je ne devais pas lui avoir fait grand chose... C'est alors qu'il se mit à avancer avec lenteur et qu'il envoya lourdement mais puissamment sa lance sur moi, qu'il tira avec une chaîne pour l'attirer à lui. Bien sur, j'avais esquivé le coup, qui malgré sa lenteur, était pourvu d'une grande puissance. Finalement, ça n'allait pas être si facile que ça... Toujours silencieusement mais avec un certain sérieux dans mon regard. Puis, il se mit à me refaire son coup du lancer de lance encore une ou deux fois, et j'avais failli m'en prendre un, malgré mon armure qui était assez légère.

*Eurêka ! Je pense avoir trouvé comment traverser sa défense d'acier !*

Puis, alors que j'étais en train d'avancer, je me remis à donner des coups, et le bouclier commençait enfin à légèrement s'esquinter, ce qui n'était guère étonnant, avec le nombre de coups que j'avais pratiqué dessus depuis le début du combat... Enfin bon, je n'attendais qu'un moment, qui ramait à arriver. En effet, au lieu de donner de lourds et lents coups de lance, mon adversaire avait pris de la vitesse et me donnait des coups plus rapide et plus durs à esquiver, mais il était tout de même assez gérable. Finalement, aurais-je sous-estimé mon adversaire ? Puis, alors que je réfléchissait à ça, il se mit à me foncer dessus à la lance et à me donner un puissant coup de lance, que j'avais peiné à esquiver mais le résultat était là, sa lance était partie assez loin, et il dut la tirer de toutes ses forces pour la ramener... Et là, j'en avais profité pour me mettre dans une posture qui n'était pas sans rappeler une posture que mon père avait appris, puis je me mis à foncer sur lui en donnant des coups d'épée à vitesse maximale dans des angles diverses et variés, puis, dès qu'il prenait conscience que je l'attaquais... J'étais déjà derrière lui, en train de l'attaquer.

- Art secret de la famille Pendragon... Tempête divine des lames de l'ombre !

Une fois le coup fini, je m'étais vite éloigné d'un bond en arrière. Mais, alors que je croyais l'avoir achevé, un bouclier arriva sur moi et je me l'étais pris dans le ventre, et ça faisait mal... C'était un bouclier d'acier trempé quand même. J'étais un peu sonné mais une fois relevé, je repris un air encore plus sérieux que pris précédemment. Puis, avançant vers lui, mes armes se mirent à briller et d'épées de fer c'étaient devenues des épées d'argent, qui avaient bien plus la classe et qui était bien plus puissantes, ce qui était un plus pour moi car je faisais bien plus de dégâts à son bouclier. Mine de rien, mon instructeur commençait à s'essouffler et moi de même, me tenant le ventre au niveau de l'estomac, là ou une grande douleur se faisait ressentir. Puis, je me remis à lui foncer dessus, arrivant à plus esquinter son bouclier et son armure, pendant que moi je me faisais frôler par quelques coups de lance. Puis, d'un coup d'épée surpuissant, je finis enfin par lui briser son bouclier en morceaux. Mais, il se recula doucement derrière, et il se mit à charger sur moi a pleine vitesse, un courant d'air se faisant sentir autour de la lance tellement la vitesse était importante. J'avais compris... C'était la dernière attaque de ce combat. Puis, tenant fermement mes deux épées en croix, je me mis à me concentrer, la lance arrivant sur moi.

- Je ne suis pas arrivé jusqu'ici pour perdre...  

Puis, mes lames se mirent à briller d'une lueur argentée, ma concentration était arrivée au maximum. Puis, la lance arrivait sur moi et moi, j'envoyais mon attaque la plus puissante, qui finalement trancha sa lance en morceaux, et qui brisa son armure. En contrepartie, j'avais pris un sacré coup dans le bras droit, la lance s'étant brisée mais quelques morceaux de bois étaient plantés dans mon épaule. J'avais gagné, mon adversaire était à terre.

- ... Déchirure céleste !

-Maintenant, si la musique ne s'est pas finie, il faut l'enlever-

- Ouah papa, t'es trop fort ! Je veux que tu m'apprennes ! Mais je veux dormir...

- Désolé fiston, mais tu es trop jeune pour apprendre le maniement de l'épée... Je t'apprendrais ça quand tu auras 10 ans !

- Chéri, nous devrions le laisser s'endormir... Tu ne crois pas ?

- Tu as raison... Je te raconterais la suite demain ! Dors bien !

Puis, après avoir couvert mon fils et après que ma femme lui ai fait un bisou sur le front, nous nous dirigeâmes dans la chambre pour aller dormir, comme d'habitude.

- Tu sais... Même si j'ai déjà entendu cette histoire, ça ne me dérange pas que tu la racontes de nouveau...

Puis, après l'avoir câlinée une dernière fois, je m'endormis rapidement, fatigué après ce qu'il s'était passé cette journée. Le lendemain soir, Iñigo et Olivia étaient avec moi, dans la chambre, pour m'écouter finir mon histoire. Je ne savais pas que je captivais l'attention comme ça, mais bon. Donc, fallait bien que je reprenne à un moment ou un autre... J'étais donc à la milice de Valm, dans l'unité dirigée par quelqu'un qui n'était autre que mon père. J'étais assez choqué mais je ne sais pourquoi je n'étais même pas étonné. Enfin bref, mon père m'avait convoqué dans la maison, dans le sous-sol. Et, il était drôlement bien aménagé, et il y avait une sorte de piédestal, sur lequel il y avait des bandages recouvrant un truc, mais je n'arrivais pas à discerner quoi... Puis, mon père me demanda de m'approcher et de déballer le dit objet. Enfin, lesdits objets, car c'étaient deux épées. Assez longue et avec une lame d'acier aux contours de couleur argentés, elles étaient magnifiques et brillantes, et j'en était étonnées.

- J'ai toujours attendu ce moment, mon fils... Je te présente les scale slayers, deux lames transmises de génération en génération dans la famille. Mais, à cause de ma piètre faculté à manier deux lames en même temps, je ne les ai jamais utilisées... Je te les lègue donc, toi qui a un puissant maniement de ces lames ! Et on dit qu'elles peuvent révéler leur pleine puissance avec le don héréditaire de la famille, que je n'ai pas non plus éveillé... J'espère que tu l'éveilleras !

- Merci, père... J'en prendrais soin

Puis, mon père était reparti, muni de sa grande hache en acier. En fait... Malgré le fait qu'il n'avait pas le don et qu'il ne savait pas manier deux lames en même temps, il pouvait utiliser des épées et des haches, ce qui faisait de lui un puissant guerrier. Puis, ma première année au sein de la caserne passait et je m’aguerrissais... Certes, je m'ennuyais pas mal de la redondance des missions que je faisais en équipe mais ça entraînait. Puis, peu de temps avant la fin de ma première année à la caserne, un événement terrible se produisit... Un événement qui avait retardé mon retour à Ylisse d'environ un an. En fait, c'était pendant une nuit tout à fait banale... Je pionçais tranquillement, et tout signe d'appartenance aux défenseurs de cette ville était ôté de moi. En gros, j'étais juste Drake Pendragon, jeune homme de 17 ans tout à fait normal.

Bref, c'était le calme plat. Un silence de mort, sans aucun bruit, le village dormait. Puis, d'un coup, une sorte de grand grondement s'était fait entendre. Ce grondement m'avait réveillé et j'avais la tête dans les vapes pour tout dire... Puis, alors que j'étais en train de me réveiller, j'entendais des bruits de cris, de frottements de lames et de chair qui se faisait trancher, en plus d'entendre le hennissement de quelques chevaux. L'heure était grave, je devais faire vite... Bon, j'étais peut-être en pyjama mais bon, fallait que je descende. J'entendais aussi des portes se faire défoncer... Prenant mes épées et mettant l'attache comportant l'emblème de ma famille dans ma poche, je me mis à vite descendre les escaliers, avant d'aller demander à ma mère terrifiée d'aller se cacher dans ma chambre, ce qu'elle était allé faire difficilement. Et juste après, j'avais appris que mon père combattait dehors... Alors, me dépêchant de sortir, j'assistait à une véritable boucherie... Le sol était jonché de cadavres dans un plus ou moins bon état. J'épargnais les détails pour ne pas choquer Iñigo, lui n'avait pas connu les horreurs de la guerre... Puis, avançant dans un état de choc dissimulé, j'étais finalement tombé sur mon rival Mateus, agonisant au sol, profondément blessé...

- Drake... Je sais que mon heure est venue, je sens la mort approcher... S'il te plait, fuis du village et ne te fais pas tuer... Tu as été digne d'être mon rival et même si ça me fait mal de le reconnaître, tu es devenu plus fort que moi... Ton père combat Walhart plus loin, il tente de faire diversion pour faire fuir le plus de monde possible, ne l'interrompt pas !

Puis, il ferma les yeux pour se plonger dans un sommeil éternel. Maintenant, il était mort... Je sentais une flamme brûler en moi. Une flamme qu'on pourrait dire de couleur noire... C'était la flamme noire de la haine, qui me consumait. Puis, énervé, je me mis à avancer en avant, là ou mon père combattait Walhart et il avait été mis hors de combat, au sol, dans un sale état... Ce type ressemblait à un démon avec son armure de couleur rouge, rouge comme le sang et sa hache qui était d'une forme autre que tout ce que j'avais vu.

- Père...

- Drake, mon fils... Enfuis toi ! Tu dois le faire pour sauver ta peau... J'ai certainement été un mauvais père pour toi, et je suis sur que tu m'en veux... Mais j'ai fait tout cela pour toi ! Alors donc vires de là... Vis ta vie dans le présent, et surtout ne meurs pas !

Puis,après ces mots, Walhart lui donna un puissant coup de pied, ce qui l'avait définitivement achevé. J'étais terrifié, et agenouillé... Puis, le "démon" s'approcha de moi, avant de me parler, me regardant de haut.

- Joins-toi à moi... Joins-toi au Dieu qui va unir le monde !

J'étais forcé de le faire. C'était la seule option pour ma survie... J'étais en proie au désespoir le plus profond. Tous mes amis Valmiens étaient morts sous mes yeux, et la seule chose que je pouvais faire était de me soumettre... Ça a été l'un des choix les plus douloureux et honteux de ma vie. Mais, c'était soit ça, soit la faucheuse...

- Pourtant, tu as fait le bon choix... Si ça ne s'était pas passé ainsi, nous nous serions sûrement pas connus...

Puis, j'acquiesçais les dires de ma femme, en lui prenant la main discrètement. Elle s'était mise à un peu rougir et Iñigo se demandait pourquoi, sûrement. Bref, j'avais fait mon choix, j'allais donc rejoindre l'armée de celui qui avait ravagé mon village...

- Mes lames sont à votre service...

Puis; alors que je rentrais chez moi d'un air dépité, je me mis à pleurer sur le trajet... Personne ne pouvait me voir, et heureusement. J'avais craqué psychologiquement. Je pleurais pour la mort de mes amis. Je pleurais pour la destruction de mon village. Je pleurais la mort de mon père, et mon choix honteux... Puis, d'un pas lourd, après avoir annoncé mon départ à ma mère qui avait l'air de terriblement m'en vouloir, je me mis à aller en direction de l'armée du conquérant... Et, l'année suivante j'échafaudais un plan pour m'enfuir. Fuir de ce continent en proie à la guerre... Mais, le séjour était rude et les conquêtes progressaient lentement mais sûrement, au contraire du nombre de victimes qui augmentait avec une grande vitesse. J'étais obligé de tuer contre mon gré, et même maintenant je m'en veux encore d'avoir tué tant d'innocents qui ne me voulaient pas de mal... Puis, un jour, ou j'étais chargé d'une quelconque affaire près du port, j'en avais profité pour m'y rendre. Mais, un général valmien, qui avait vu clair dans mon jeu, s'était près de ma libération qui allait approcher.

- Dis maman, t'as déjà vu papa pleurer ?

- Oui mon fils, je l'ai vu pleurer une seule fois... Et je n'ai pas envie de le revoir pleurer, je n'aime pas le voir comme ça...

Il était l'heure de combattre. Un dernier combat pour la liberté, un combat que j'étais en train de perdre. En effet, j'avais beau attaquer de toutes mes forces, mon adversaire lisait en mes mouvements et il m'esquivais, et je prenais des coups. Était-ce donc perdu ? Ma vie allait-elle s'arrêter ici, tué si près du but ? C'est alors que j'avais remarqué que j'étais près d'un marchand qui vendait de la farine... J'avais une idée assez basique, mais qui allait sûrement me laisser un temps suffisant pour fuir, a moins que mon opposant ait aussi eu la même idée que moi. Donc, je me plaçais devant l'étalage et avec un sourire, je provoquais mon adversaire pour qu'il charge vers moi. Et, surpris du fait que celui qui attentait à ma vie était rentré dans mon jeu, il fonça sur moi et j'eus le temps de l'esquiver pour qu'il détruise la farine... Et comme je m'y étais attendu, un épais brouillard blanc avait recouvert la zone ou il était. Et, usant de mes dernières forces en me tenant la plus grosse entaille que j'avais pris, je réussis à m'introduire dans un tonneau au bon moment et ce dernier fut embarqué fans un bateau. Maintenant, il fallait juste que ça soit le bon qui se dirigeait vers Port Ferox. Et, la chance était de mon côté cette fois.

En effet, j'avais pris le bon bateau et, avec quelques fournitures présentes dans la cale, j'avais réussi à me faire un bandage fait avec les moyens de bord. Et, je mangeais aussi en piquant quelques rations qui étaient stockées par-ci par-là. Bon, ce n'était pas très glorieux comme moyen de se nourrir mais c'était de la survie pure et dure. Puis, deux jours après, le bateau était enfin arrivé à destination. Puis, une fois mon tonneau sorti et hors de surveillance, j'en sortis et allais me reposer dans l'auberge la plus forte. Le lendemain, je me mis à crier.

- ENFIN LIBRE ! YLISSTOL, ME VOILA !

Je m'étais laissé déborder par mes émotions. J'étais un peu passé pour un fou et les gens me regardaient. Bref, après être parti, je me dirigeais plein sud, vers Ylisstol. Et je m'étais fait attaquer par des choses plutôt étranges... Des Ombres. A l'époque, je ne savais pas ce que c'était, mais ces trucs m'avaient pourris la vie jusqu'à mon arrivée à Ylisstol.

- Et finalement, c'est là-bas que j'y ai retrouvé mes amis et rencontré ta mère... Fin de l'histoire !

Puis, en souriant, je me levais, souhaitais bonne nuit avec Iñigo avant d'aller dormir avec ma moitié, a qui j'avais souri en parlant d'elle dans l'histoire.


Dernière édition par Drake Pendragon le Dim 18 Mai - 18:09, édité 2 fois
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[Solo] Les aventures de Drake a Valm, de l'arrivée jusqu'au retour en Ylisse !
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